En 2014, le projet « EverGreen Agriculture » encourage l’utilisation de certains types d’arbres, le Faidherbia albida par exemple, comme fertilisants naturels dans les champs ou les pâturages. La polyculture associant des arbres et des champs est devenue populaire. En Zambie, plus de 160 000 agriculteurs plantent des Faidherbia albida dans leurs champs. Au Niger, ces arbres ont permis de reverdir et de rendre plus fertiles 4,8 millions hectares de terrain.
La vision de Velafrica est celle d’un monde où tout le monde peut profiter des avantages de la mobilité à vélo pour améliorer ses conditions de vie.
En exportant des vélos recyclés, nous encourageons non seulement la vélomobilité, mais aussi l’entrepreneuriat social. Les vélos exportés finissent dans des centres de vélos, qui servent de plaques tournantes pour la vente et la réparation de vélos, la formation et les emplois liés aux vélos.
HISTOIRE
Il y a 30 ans, les 300 premiers vélos recyclés ont quitté la Suisse pour le Ghana. 300 000 autres ont suivi à ce jour. Le programme «Vélos pour l’Afrique» de l’atelier de vélo Drahtesel initié par Paolo Richter s’est développé en une organisation indépendante qui crée des perspectives avec des vélos en Suisse et dans sept pays africains.
Renny Ofoni parle de son expérience en agroforesterie
C’est un texte que Renny a échangé avec Pascal Humbert d’APAF International, dans le cadre de la création d’une APAF Delta du Niger.
« En fait, j’ai eu une expérience directe des méthodes agricoles traditionnelles depuis que j’ai grandi dans le village. Cela m’a vraiment ouvert les yeux et m’a permis de comprendre profondément l’importance de l’agriculture durable.
En parlant de cela, je sais que l’agroforesterie est une pratique agricole qui intègre des arbres et des cultures, et elle n’est pas trop différente des méthodes agricoles traditionnelles. En fait, c’est un excellent moyen de maximiser l’utilisation des terres et de promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
L’agroforesterie consiste à planter des arbres et des cultures dans la même zone, leur permettant de coexister et de bénéficier les uns des autres. Les arbres fournissent de l’ombre et agissent comme brise-vent, protégeant les cultures des conditions climatiques extrêmes. Ils contribuent également à la fixation de l’azote, améliorant la fertilité des sols et réduisant le besoin d’engrais synthétiques.
De plus, les systèmes agroforestiers peuvent améliorer la biodiversité en fournissant des habitats naturels à différentes espèces d’animaux et d’insectes. Cela contribue également à atténuer le changement climatique en séquestrant le dioxyde de carbone de l’atmosphère et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Ce qui est fascinant, c’est que l’agroforesterie peut être pratiquée à différentes échelles, depuis les petites exploitations familiales jusqu’aux grandes exploitations commerciales. Il s’agit d’une approche flexible et personnalisable qui peut s’adapter à différents environnements et besoins agricoles.
C’est la seule méthode d’agriculture que nous pratiquons, je ne pense pas que cela posera de difficultés. »
Nous avons pris contact avec cette association qui travaille en Afrique. Elle a pour but de former des paysannes et des paysans et de les aider à connaître les espèces d’arbres qui peuvent être en symbiose avec les autres et avec le sol, pour puiser tous les nutriments présents dans l’air ou dans le sol.
Pour en savoir plus, la présentation ci-dessous vous éclairera.
La ferme Miss Lang n’est pas à un seul endroit, elle est à trois endroits différents. Les palmiers et le manioc ne sont pas au même endroit. Même chose pour les autres cultures.
Au mois de juin, nous arrivons au sommet des murs , nous touchons le ciel !
Mi-avril, les travaux vont bon train et chacun est à son affaire. Ce qui a été planté pousse bien et bientôt, il y aura des fruits qui seront distribués gratuitement vers le mois de septembre.
Il faut apprécier la débrouillardise et l’ingéniosité en ce qui concerne l’échafaudage qui est soutenu par de simples bambous.
Une nigériane de 14 ans, AIna-Duro Adebola, collégienne, a le projet de transformer de l’urine en énergie, pour faire tourner des générateurs d’électricité. En effet, certaines villes ont des pannes d’électricité qui durent plusieurs heures.
Cette fille a aussi été choquée que les gaz des générateurs puissent intoxiquer des gens et polluer l’air. L’urine remplace le diesel dans un générateur du commerce qui produit de l’électricité.
Par un procédé d’électrolyse, l’hydrogène est extraite de l’urine, ce qui permet alors de remplacer le diesel.